La fin de la carrière et le passage à la retraite est une étape incontournable dans la vie ; elle soulève de nombreuses préoccupations, dont la baisse du pouvoir d’achat et l’augmentation des charges en raison d’une prise en main plus importante sur le plan de la santé.
Or, face à un déficit public de plus en plus marquant, les caisses de l’Etat ne pourront plus suivre par rapport au nombre de plus en plus croissant du nombre de retraités chaque année. En effet, face au vieillissement de la population, et par conséquent à l’augmentation des effectifs des seniors percevant leurs pensions publiques, le système de retraite est confronté à un défi majeur, relatif au déficit des caisses de l'Etat. Ce dernier menace la pérennité du système des régimes par répartition, et génère des inquiétudes sur la question de l’avenir des retraités.
Rappel sur les causes et les conséquences du déficit des caisses publiques
Les causes du déficit des caisses de retraite sont multiples et complexes. Citons, parmi elles :
L'allongement de la durée de vie : ce qui signifie qu'ils perçoivent leur retraite pendant une période plus longue.
La baisse de la natalité : ce qui entraîne une diminution du nombre de jeunes actifs qui cotisent. Le système par répartition se base en effet sur les cotisations de ces derniers pour alimenter les caisses et verser les pensions des retraités.
Les départs en retraite anticipés : de plus en plus de travailleurs choisissent de partir à la retraite avant l'âge légal, ce qui réduit la durée de cotisation et augmente le montant des pensions versées.
Ce déficit se répercute alors sur de multiples points, dont :
- la possible baisse des pensions versées sur les années à venir : ce qui affecterait le pouvoir d'achat des retraités
- la possible hausse des cotisations, ce qui réduirait le pouvoir d’achat des actifs
- le report de l’âge de départ à la retraite : cette disposition s’applique progressivement avec la réforme des retraites 2023. Le but est d’augmenter les années de cotisations des actifs
Développer l’épargne individuelle : une des solutions les plus pertinentes pour sécuriser ses vieux jours
Face à ces préoccupations, chaque individu devrait souscrire à une retraite individuelle basée sur le système par capitalisation, c’est-à-dire en préparant lui-même sa retraite grâce à ses propres cotisations. Cela réduit ainsi la dépendance vis-à-vis des caisses de l'Etat tout en se protégeant des futures réformes qui n’avantageront pas les retraités.
Le Plan d’épargne retraite (PER) : la souscription encouragée par l’Etat
La loi Pacte a fait émerger un produit spécialement destiné à la préparation efficace de la retraite : le PER. Celui-ci reprend les avantages des anciens contrats tout en y insérant des conditions plus flexibles dans le but de le rendre plus attractif. En effet, voici les points forts du PER :
Le choix de la sortie : l’épargnant peut opter pour 3 différents modes de sortie :
- en rente viagère : pour percevoir un revenu régulier tout au long de votre retraite
- en capital, de manière fractionnée ou en une seule fois, soit à 100%
- en un mix des deux : c’est-à-dire combinaison de la rente viagère et du capital pour profiter de leurs avantages respectifs
L’intégration de 3 compartiments qui sont le PER individuel, le PER collectif et le PER catégoriel. Ainsi, l’épargnant ne gère qu’un seul contrat tout au long de sa carrière, indépendamment de l’évolution de sa carrière professionnelle.
Une gestion diversifiée, grâce au mode de gestion pilotée et au mode de gestion libre. En vous tournant vers la seconde option, vous prenez vous-même en main vos arbitrages, ce qui permet de réduire les frais et de profiter d’un meilleur rendement.